récit fiction de M. Laure

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   C’était en décembre 2008, l’année de mon plus bel anniversaire…
    En octobre 2007, j’avais écrit à Michael une longue lettre, lui expliquant que son absence était tout bonnement insupportable pour moi, pourquoi n’avait-il pas fait une tournée en 2001 après avoir sorti l’album Invicible, pourquoi ne le voyait t-on plus sur le devant de la scène?
    Je me confiais à lui en lui disant que l’humanité avait besoin de lui, que ses messages étaient importants et que nous avions besoin de lui…Qu’il était difficile pour moi de continuer sans lui, sans sa présence à mes côtés et que je le considérais comme mon père spirituel et comme un guide.
    Je lui faisais part également que je me sentais connectée avec lui, qu’il était une autre partie de moi et que j’étais une autre partie de lui, que je voulais pouvoir le rencontrer, non en tant qu’artiste mais d’humain à humain, de cœur à cœur, car j’avais vu au-delà de l’artiste qu’il était et que j’aurai voulu pouvoir parler avec lui de tant de choses que nous avions en commun.
    J’avais fait le pas mais je n’attendais pas spécialement de réponse, lui ayant déjà écrit une lettre en 1997, que j’avais fait passer à son manager devant le Carlton à Cannes et qui était restée sans réponse. J’étais beaucoup plus jeune et qu’aurait-il pu me répondre, par rapport au fait que je lui disais que je l’aimais sans rien rajouter de plus, enfin si !!! Mon adresse et mon téléphone…
    Je me rappellerai toute ma vie de ce début d’après midi, début décembre 2008, où mon téléphone sonna et où une personne avec un fort accent américain, mais maitrisant divinement bien la langue française, me déclara être une personne proche de Michael Jackson.
    Au début croyant à une plaisanterie d’un de mes proches, j’écoutais sans rien dire, la personne à l’autre bout du téléphone qui me proposait de venir rencontrer Michael, le lendemain de mon anniversaire, à Paris, à l’hôtel Royal Monceau, où j’avais déjà été en 1997, posté pendant des heures après un de ses concerts à Paris et où je n’avais fait que l’apercevoir à sa fenêtre.
    Après avoir pris tous les détails du lieu de RDV, de l’heure etc, je demandais à cette personne une preuve qui pouvait me confirmer la véracité de ce RDV, cette personne me lue tout un passage de ma lettre, ce qui finit par me convaincre totalement.
    Je me retrouvais donc une dizaine de jours plus tard à Paris devant l’hôtel, respirant profondément avant de faire mon entrée dans l’hôtel.
    Le moment de vérité approchait, tout ceci était-il bien réel ?
    Il était 14h…
    Je me présentais à l’accueil et quelle ne fût pas ma surprise, d’être mise en contact seulement 5 minutes après avec Yannick, un des 2 gardes du corps de Michael, que j’avais pu rencontrer lors de différentes périodes où je suivais Michael en concert.
    Cinq minutes après, je me retrouvais dans une salle à manger, où Yannick me dit d’attendre Michael.
    Le cœur battant j’attendis et Michael arriva, accompagné d’une autre personne que je ne connaissais pas, une jeune femme française qui fit les présentations et qui voulait savoir si j’avais besoin d’un interprète ou non, après m’être exprimée en anglais, celle-ci s’aperçût que ce n’étais pas nécessaire et Michael lui demanda de nous laisser seule.
    L’émotion étant trop forte, je me mis à pleurer et Michael me pris dans ses bras en me disant que l’on allait perdre du temps si je commençais à pleurer, ce qui me fit rire aux éclats…
    Il me rassura en me disant que je pouvais passer tout le reste de l’après-midi avec lui et qu’il avait le temps pour que l’on fasse connaissance.
    Je déballais tout, mon amour pour les enfants, mon désir de faire de l’humanitaire à l’étranger, chose que j’avais déjà fait en France et où Michael me posa pas mal de questions d’ailleurs.
    Mon amour pour les êtres humains de tous les continents, mon désir d’avancer toujours plus vers la connaissance de moi-même, ce qui l’intéressait également de par la nature de ses lectures et de ses rencontres avec certains spiritualistes de ce monde, nous parlions des mêmes personnes et des mêmes livres, comme Deepak Chopra par exemple…
    Mes nuits passées dehors à scruter les étoiles, tout comme lui le faisait à Neverland de son arbre « le GiftTree », mon amour immodéré pour la nature et les animaux…
    Mon désir d’un avenir meilleur pour tous les habitants de notre planète sans exception…
    Et j’en oublie tellement… Oui nous avions une tonne de points en communs et j’en avais la confirmation à ce moment précis, ce qui fit qu’à 20h ce jour là, quand Yannick le garde du corps, revint pour voir si Michael avait besoin de quelque chose, il fut étonnée de me voir encore présente au côté de Michael et nous, nous fûmes étonnés de l’heure avancée, nous avions passé 6 heures à discuter en ayant l’impression d’avoir commencé notre conversation seulement 1 heure auparavant.
    Michael me demanda si j’avais encore du temps devant moi et me proposa de diner avec lui, dans sa suite, ce que nous fîmes tout en parlant jusqu’aux environs de 22h.
    A la fin de notre échange, sachant que j’allais partir, il me donna son numéro de téléphone personnel en me demandant de l’appeler de temps en temps car il avait senti que nous étions effectivement connectés, comme j’avais pu le ressentir et comme j’avais pu lui expliquer dans ma lettre datant d’Octobre 2007.
    Il me prit dans ses bras un long moment et me murmura à l’oreille que je n’étais plus seule et me fit raccompagner par Yannick à la réception de l’hôtel.
    Ce jour là en partant, j’eu le cœur serré par ce vrai échange qui venait de se dérouler et j’en pleurais de joie, je me sentais plus forte face au monde et plus confiante face à mes ressentis.
    Je ne m’étais pas trompée sur Michael, c’était un grand homme et un homme de paix.

Marie Laure.

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Nos fictions de coeurs

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