Rose Fine

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Michaël aimait l’école

Madame Rose Fine

youpi ! on parle de Rose Fine !

☆ love☆♥☆♥☆☆♥☆☆♥☆ love☆

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Il était une fois …dans les années soixante dix …

Michael garde quelques souvenirs de ses institutrices de l’école à Gary, il en parle dans son livre Moonwalk:
« J’ai un souvenir très vague de l’école, si ce n’est le premier jour d’entrée à la maternelle, que j’ai detesté: je ne voulais pas quitter ma mère.
Par la suite, comme tous les autres, je m’y suis fait, et j’ai adoré mes institutrices. Elles étaient toujours très douces et très affectueuses avec moi. Chaque fois que je passais d’une classe à l’autre, elles pleuraient et m’embrassaient en me disant que ça leur faisait beaucoup de peine que je les quitte. Je les adorais à tel point que je volais les bijoux de ma mère pour leur en faire cadeau. Elles étaient très touchées, mais quand me mère s’en est aperçue, j’ai du mettre un terme à ma générosité. Ce besoin que j’avais de leur donner quelque chose montrait toute la gratitude que j’avais pour l’amour que l’on me donnait »

Une dame, Rose Fine institutrice de métier mais aussi professeur privé pour quelques vedettes d’Hollywood, est morte  à l’âge vénérable de 94 ans…

Cette dame a enseigné à Michael et ses frères lorsqu’ils ont signé avec Motown et qu’il ne pouvaient plus suivre les classes avec les autres élèves quand ils ont quitté leur Gary natal pour la Californie. Elle les accompagnait même en tournée mondiale…. D’ailleurs, dans sa biographie, Michael parle d’elle et de son influence sur sa vie…

Voici deux extraits tirés de Moonwalk

Chapitre 3 :

<<Nous avions lu des choses sur l’Afrique parce que notre professeur, Mlle Fine, nous préparait des leçons sur chaque pays que nous devions visiter, portant sur la géographie, l’histoire, et les coutumes de ces pays.>>

Chapitre 2 :

<<Quand on arrivait dans une nouvelle ville, on essayait de voir tout ce qui en valait la peine. Nous voyagions avec une femme merveilleuse qui nous servait de professeur. Elle nous a beaucoup appris, et c’est elle qui m’a donné le goût de la lecture et de la littérature qui me nourrit aujourd’hui.>>

Mme Rose Fine, qui est décédée, était l’ancienne institutrice de Michael. En fait, elle était le professeur privé de tous les enfants Jackson quand la célébrité leur est tombé dessus… Elle leur enseignait la valeur de trois heures de cours par jour et ces photographies nous la montrent en pleine action !!  Oui, par chance,  des photos existent !!

Voici deux très rares images prises en 1974 dans la maison familiale d’Encino…

Mme Fine entourée de Michael et Marlon ainsi que Latoya (que l’on voit de dos) en plein cours d’anglais!

Janet et Randy en plein travail .

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Rose Fine fut la préceptrice des enfants Jackson dès que leur célébrité les empêcha de fréquenter une école normale.
Michael est resté attaché à elle, même en devenant adulte et il l’a assistée financièrement pour le reste de sa vie.

« La loi de Californie exige pour les enfants qui travaillent un minimum de trois heures d’enseignement par jour. Mrs Rose Fine a été nommée tutrice des petits Jackson. En tournée, ils passaient leur temps à réviser pour les examens qu’ils passaient dès leur arrivée à l’hôtel. »
(J. Randy Taraborrelli, MJ, La magie et la folie, toute l’histoire)

A son sujet, voici une anecdote rapportée par LaToya Jackson dans son autobiographie :

« Chaque matin, après le petit déjeuner, Mme Fine nous demandait si nous avions mangé. Evidemment, Jermaine et Randy répondaient non. Comme ça, le début des cours était retardé. Alors cette bonne mama juive, qui ne concevait pas qu’on puisse étudier le ventre vide, nous commandait de la nourriture. Nous étions morts de rire. Elle était un peu notre seconde maman. D’ailleurs, Michael s’arrangeait pour qu’on lui envoie des fleurs, le jour de la Fête des Mères ».

Autobiographie de Katherine
« My Family, The Jacksons », « Jackson et Jackson, histoire d’un rêve », version française, 1992

« Quand les garçons n’enregistraient pas ou ne répétaient pas, ils étaient en tournée. Entre 1969 et 1972, ils ont fait des tournées aux Etats-Unis, en Europe, en Afrique et au Japon.

Pour qu’ils ne prennent pas de retard dans leurs études,  Rose Fine devenait alors,    » une préceptrice » qui voyageait avec eux .  Avant le départ, les garçons recevaient leurs devoirs des professeurs ; Mme Fine s’entretenait avec chacun de leurs professeurs pour savoir où ils en étaient dans chaque matière. Puis, quand ils étaient sur les routes, elle leur demandait de se présenter tous les cinq devant sa chambre d’hôtel le matin pour deux ou trois heures de travail. Sa chambre devenait une version moderne des écoles à classe unique… »

A mon agréable surprise, les garçons – qui étaient tous des élèves meilleurs que la moyenne en Indiana – obtinrent des notes encore plus élevées en Californie. Tout le mérite pour cela revient à Mme Fine, dont le dévouement envers les garçons ne connaissait aucune limite. « J’ai l’impression d’avoir été leur mère dans une autre vie », me dit-elle un jour et, en réalité, elle se comportait comme une seconde mère pour eux pendant les tournées. Elle les accompagnait dans leurs visites touristiques et dans leurs séances de shopping, essayant même de s’assurer qu’ils aillent se coucher à une heure raisonnable.

Moowalk, Michael Jackson :
« Puis ce fut l’Afrique. Nous avions lu des choses sur l’Afrique parce que notre professeur, Melle Fine, nous préparait des leçons sur chaque pays que nous devions visiter, portant sur la géographie, l’histoire et les coutumes de ces pays. »

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Les enfants Jackson avec leur institutrice Rose Fine.

Michael a gardé une très grande affection pour sa tutrice Rose Fine (et celle des Jackson 5), qui lui a appris énormément. Il continuait à l’assister financièrement jusqu’à la fin de sa vie

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Il en parle dans le livre The Michael Jackson Tapes, ses conversations avec Shmuley Boteach.

Voici quelques extraits :
MJ :… Rose Fine est juive et elle était ma chère institutrice qui voyageait avec moi et mes frères à l’époque de Jackson 5. Après les shows, je me précipitais vers elle et dans sa chambre on lisait des livres et on buvait du lait chaud ; j’avais vraiment besoin de ça. Elle me disait toujours que la porte de sa chambre était toujours ouverte et elle me donnait refuge.
Shmuley Boteach : Vous croyez qu’elle vous considérait comme son fils ?
MJ: Elle m’appelait son fils […]
SB : Elle vous a offert un amour inconditionnel ?
MJ : oui.
SB : Vous croyez qu’entre deux personnes qui ne sont pas mère et fils par le sang, puisse exister un amour inconditionnel ?
MJ : Oh mon Dieu, oui, bien sûr. Je crois que c’était elle qui m’a appris ça. Je l’ai vu et l’ai ressenti. Le sang, les races, les croyances, les couleurs, tout ça ce n’est pas important. L’amour, c’est l’amour. Il brise toutes les frontières et vous le reconnaissez tout de suite. Je le vois dans les yeux des enfants. Lorsque je regarde les enfants, je vois de petits bébés sans défense. Ils sont si aimables. Comment peut-on leur faire mal ?
[…]
SB : Rose Fine qui n’est pas votre mère, elle a pu quand même vous donner de l’affection maternelle ?
MJ : Oui et j’en avais besoin. J’ai une mère fantastique mais lorsque j’étais jeune je n’étais que rarement avec elle. Je la considère comme une fée mais moi j’étais toujours loin ; j’étais en tournée, concert après concert, aux USA ou à l’étranger, dans des clubs, toujours loin. Rose était tout le temps avec nous depuis les premières tournées des Jackson 5 jusqu’à ce j’aie eu mes dix-huit ans.
SB : Et elle vous enseignait tous les jours ?
MJ : Oui.
SB : Elle vous enseignait des matières comme les mathématiques ? L’anglais ? Elle vous enseignait tous les cinq en même temps ?
MJ : Oui, elle nous enseignait à nous tous, trois heures par jour. Elle a enseigné Janet aussi.
(Rose est morte mais Michael ne lui a jamais demandé son âge. Il croyait qu’elle était morte à l’âge de quatre-vingt-dix ans.)
MJ : … ça m’a fait mal ; je suis allée la voir et devant la porte je lui ai dit « Bonjour Madame Fine. C’est Michael » mais elle ne m’a pas reconnu et m’a dit que ce n’était pas vrai, que je n’étais pas Michael. Ça fait mal une chose pareille. Vieillir n’est pas toujours gai, c’est plutôt triste […]
Rose est décédée cette année. Janet et moi avons payé pour l’infirmière et pour les soins qu’elle areçus ; ou bien si sa télé tombait en panne ou si sa maison avait besoin de réparation. On couvrait ses frais. Maintenant c’est son mari qui est malade et moi je m’en occupe. Puisque nous l’avions toujours considérée comme notre mère alors on s’en est occupé car on s’occupe de sa mère.
SB : Vous avez vraiment senti comme cela ?
MJ : Absolument. Elle était plus qu’une institutrice. J’étais vraiment fâché contre moi-même car au moment de sa mort, je n’étais pas présent. J’étais loin et je ne pouvais pas aller vers elle.

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Un ancien camarade de classe parle de Michaël


Jesse Gislason… a passé un an aux côtés de Michael Jackson, en classe, à Los Angeles. «C’était un copain discret, voire introverti», se souvient le Carantécois.

Canadien d’origine, Jesse Gislason a côtoyé le roi de la pop sur les bancs du College Preparatory Academy, à Los Angeles, au cours de l’année 1974-1975.

Ils avaient 16 ans tous les deux. «Nous n’étions que 60 élèves dans ce collège réservé aux enfants et petits-enfants de célébrités, explique Jesse Gislason. Outre Michael, il y avait aussi son frère, Randy, ainsi que Chris, le fils de Marlon Brando». Déjà à l’époque, le chanteur était contraint de vivre caché. «Dès la rentrée, raconte le Carantécois, nous avons signé un protocole, nous interdisant de dire que Michael était en classe avec nous, car tous les soirs, c’était l’émeute. Des dizaines de filles se pressaient devant les grilles de l’établissement pour savoir si Michael était là. On leur répondait que non».

«Michael n’avait ni copains ni copines»

«En classe, Michael était mon partenaire lors des cours de laboratoire. Ensemble, nous devions mener un travail de dissection sur une grenouille. On n’a jamais pu le finir, tant il était dégoûté par le fait de toucher l’animal, de supporter l’odeur… Sinon, en classe, il était assez bon élève, surtout en anglais. Il aimait beaucoup écrire, sans doute composait-il des paroles de chansons». À l’école, l’enfant prodige ne la ramène guère. «C’était un garçon très calme, discret, voire introverti. Il n’avait d’yeux que pour son père et son frère aîné, confie Jesse Gislason. Quand Michael me parlait, il ne me regardait jamais dans les yeux. À table, il mangeait tout seul et il évitait sans cesse les conversations». «Lors des sorties en car, il se dissimulait toujours derrière l’un des sièges. Michael n’avait ni copains ni copines. Je lui disais qu’il n’avait que l’embarras du choix au niveau des filles, mais il ne voulait pas de relations continues. Il ne souhaitait pas, non plus, avoir des amis durant trop longtemps».

«Son père n’était pas violent, mais strict»

Jesse Gislason était parfois invité chez les Jackson. «Chez eux, je n’avais pas le droit de monter à l’étage où se trouvait toute la famille. Alors, j’attendais dans la salle de musique où ensuite, on faisait la fête, on dansait, on jouait au flipper, au billard…».

Son père était-il aussi sévère que ce que l’on raconte?                                                               «Non, répond le Carantécois. Son père n’était pas violent, mais strict».                                   À l’issue de cette année scolaire, Jesse Gislason a attendu quatre ans avant de revoir la star. «C’était sur le tournage du clip ?Billie Jean ?.                                                                    On a bu un verre tous les deux. Il m’a dit ensuite , à plus tard ?! , mais on ne s’est plus revu». Marié à une Carantécoise, Jesse  a ouvert son café-restaurant (L’antidote) il y a quatre ans. C’est vers 1h du matin, vendredi, qu’il a appris le décès de son ancien camarade de classe…. »Ce fut un véritable choc ! »

-« Michaël, c’était un génie ! »
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8 commentaires pour Rose Fine

  1. Much Too Soon dit :

    Cette personne si attentionnée et aimable,a bien appris à tous les connaitre,les ayant suivi tout de meme pas mal d’années; Michael si sensible devait avoir besoin d’un soutien moral,et il l’avait trouvé en cette institutrice toute dévouée.Il y avait eu aussi,lorqu’ils étaient enfants Suzanne De passe,qui les avait aussi bien soutenus;Michael en avait parlé aussi lors de ses interviews…Tout compte fait,beaucoup de femmes plus agées que M. ont été présentes pour Lui,sur son parcours de vie. ….D.Ross,et plus tard E.Taylor.Cette représentation de la « mère »,l’a apparemment beaucoup marqué….Il savait instinctivement qu’auprès d’elles,Il aurait toujours,affection,compréhension,soutien,tendresse…Il faut reconnaitre,qu’étant le plus jeune du groupe,lors de tous ces déplacements continuels,ce devait etre loin d’etre toujours facile…..La route,les représentations partout,drole d’enfance en effet…Heureusement quIl aimait ce qu’il faisait par dessus tout,ce qui a du beaucoup l’aider,malgré tout…..merci Léa…

    • magicmichael Léa dit :

      J’ai découvert en cherchant et postant ces articles …à quel point Michaêl a manqué de présence de sa maman !
      je comprends qu’il a passé sa vie à chercher « une maman » à travers les femmes !
      Je ne doute pas de l’amour que Katherine lui portait, mais ils étaient tous deux souvent séparés et un enfant à besoin de gestes et de complicité maternelle ! Sa quête , c’est imposé à lui …qui était si sensible et affectueux ! Une sorte de stratégie inconsciente le poussait à vivre avec des femmes plus âgées, des amours « Doudous » qui lui permettaient en plus « de ne pas grandir » ! Rose Fine en est un exemple ! Il aura fonctionné avec « cela » semble-t-il le plus souvent possible !
      Merci Much Too Soon !

    • Marjery dit :

      Je suis tout a fait d’accord avec vous Much Too Soon. D’ailleurs dans le livre que je suis en train de lire, Michael parle de Diana Ross comme une deuxième mère a l’époque ou il était petit. Car celle ci l’a accueilli chez elle a l’époque des Jackson Five. Il a vécu un moment avec elle. Elle lui a tout enseigné et le considérait comme son fils. Il a puisé en elle tout ce qu’il devait savoir. A l’époque Katherine ne voyait pas ça d’un bon oeil car son fils était loin d’elle avec une autre femme qui entre autre lui piquait son rôle de mère. Elle avait peur que Diana Ross soit une mauvaise fréquentation pour son fils, lui enseignant l’inverse de tout ce que katherine avait pu enseigné a sa famille. Cela dit on ne remplace pas une maman, et katherine manquait beaucoup a Michael. La preuve par des notes de téléphone monstrueuse qu’il laissait a Diana Ross. Bon plus tard et surtout a fur et a mesure du temps leur relation vira a l’obsession et en on ne sait pas trop quoi.
      Tout ça pour dire que comme le dit Much Too Soon, bien des femmes ont marqué la vie de Michael celles qui remplaçait pour un temps sa mère Katherine.

      • magicmichael Léa dit :

        Bonjour Marjery, merci pour ce commentaire qui confirme que Michaêl savait « au près de qui  » trouver l’affection et la tendresse dont il avait besoin.
        Hé ! marjery, toi qui aimes le dessin…j’ai trouvé de très belles choses hier , sur Michaël, que j’ai postées dans « créations et trouvailles » , vas faire un petit tour !
        A bientôt !

  2. EARTH dit :

    Merci pour ce partage. Il a eu de la chance d’avoir une deuxième mère qui lui enseigne tant de choses! Un peu d’amour pour un enfant c’est important!

    • magicmichael Léa dit :

      Bonsoir chère Earth ….oui, tu as raison, c’est important pour un enfant de recevoir de l’amour ! Nous parlons souvent du papa de Michaël qui était sévère …mais il était sûrement davantage présent à ses enfants , puisqu’il les formait depuis tout petits à la musique et au spectacle…pendant les répétitions à la maison et pendant les tournées spectacles ! La maman était forcément « absente » …et Rose Fine avait donc ce rôle de maman de remplacement !
      Merci chère Earth !

  3. Fanny dit :

    Que cela est charmant de voir Michael avec son institutrice . Il parle beaucoup d’elle dans les livres . Elle a forcément été une maman de remplacement puisque les frères jackson étaient souvent en tournée et ne voyaient que très peu Katherine . Je suis sûre qu’avec sa douceur et sa timidité Michael devait faire fondre sa maitresse d’école . On se rend compte lorsqu’on lit l’article sur son copain de classe qu’il fallait déjà que Michael se cache à la sortie de l’école pour ne pas être pris en embuscade par les fans qui l’attendaient . C’est une étrange jeunesse qu’il a vécue , être une star aussi jeune .Merci Léa je trouve cet article instructif et émouvant à la fois..

    • magicmichael Léa dit :

      Bonsoir Fanny, je suis heureuse que vous ayez lu cet article , car effectivement, je le trouve émouvant sur les photos avec Rose Fine …et pus nous devinons cette tendresse qu’il y avait entre eux ! Cette femme semble toute dévouée ! Oui, elle a sûrement partager beaucoup de choses avec les cinq frères , des secrets de gamins ! Elle était présente au niveau affectif ! J’aurai bien aimer être une petite souris pour assister à ces heures d’études ! Pas vous Fanny ?
      Merci .

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